Monsieur le Premier Ministre,
Je suis enseignant(e) dans l’Enseignement Privé sous contrat ; je proteste contre les disparités existant entre ma situation, depuis mon entrée dans la profession, jusqu’à
ma retraite, et y compris pendant toute la durée de ma retraite .
Je vous demande de mettre en place l’égalisation de la situation des enseignants de l’Enseignement Privé sous contrat avec celle des enseignants de l’Enseignement Public.
Analyse du SUNDEP
La loi Censi a été promulguée par le gouvernement sur pression des dirigeants de l’ Enseignement Privé, avec l’accord signé de la CFTC de la CFDT et du SPELC (avec d’énormes réserves par la CGT), de manière à supprimer pour les établissements toutes les charges afférentes aux enseignants !
| Bilan | Etat Employeur | Dérogations Privé sous contrat |
|---|---|---|
| Recrutement | CONCOURSLes fonctionnaires peuvent se faire détacher dans le Privé sous contrat . | MÊMES CONCOURS(mêmes jurys, mêmes épreuves, impossibilité d’être reçu avec un total de points inférieur au dernier reçu du Public). Mais passerelles vers le Public devenues impossibles ! |
| Nominations et Emploi | •gérés avec transparence à l’aide d’un barême
•GARANTIE de l’emploi |
•PAS DE transparence (sauf celle que le SUNDEP arrive à obtenir en bataillant)
•PAS DE barême •PAS DE GARANTIE de l’emploi |
| Protection Sociale | MGEN | •PAS DE MGEN
•La prévoyance était gratuite elle devient payante ( pour la partie dérogatoire de la part complémentaire prise en charge par l’Etat) |
| Retraite | Pension : 75% du dernier salaire (être dans l’échelon depuis 6 mois au moins) | Retard de 20% lissé en 25 ans(et même pas lissé !)
•50% du salaire annuel moyen calculé sur les 25 « meilleures années » •plus les retraites complémentaires •plus la retraite additionnelle Plus de cotisations et moins de retraite ! |
BILAN FINANCIER DE LA LOI CENSI
L’Etat gagne 110 millions d’euros sur nos salaires « différés ». c.à.d. les « charges sociales ».
L’Enseignement privé « gagne » 40 millions dès cette année, 80 millions après la fin de l’IDR.
Les maîtres ne gardent que 28 millions d’euros de leur salaire, transféré en retraite additionnelle.