UNE PRECARITE QUI N’EN FINIT PAS D’AUGMENTER

dimanche 9 novembre 2014


Malgré l’ouverture des concours réservés, la précarité ne diminue pas dans l’enseignement privé sous contrat. Cela représente 28000 précaires environ. Les DA (Délégués Académiques) sont des personnels fragilisés : emploi du temps, niveaux de classe multiples, heures supplémentaires imposées, remplacement des collègues au pied levé et des niveaux de salaire inférieurs aux non-titulaires du public.

Le CDI, la pérennisation de la précarité !

En 2005, le CDI conduisait à un contrat définitif mais depuis 2012 ce n’est plus le cas et les DA ne peuvent plus bénéficier de ce seul avantage qui permettait une certaine stabilité. Le SUNDEP Solidaires a dénoncé la mise en place de cette régression alors que les autres organisations syndicales ont laissé passer cette nouvelle attaque. Du coup, les DA en CDI subissent le temps partiel et la menace du licenciement s’ils n’acceptent pas ce qu’on leur propose. Le CDI est un moyen de contrôler les enseignants pour qu’ils ne rebellent pas contre l’arbitraire des chefs d’établissement et des directions diocésaines.

Pour une véritable résorption de la précarité, Le SUNDEP Solidaires demande :

  • Dans l’immédiat : le rétablissement de l’attribution du contrat provisoire, devenant définitif après inspection dès l’obtention du CDI.
  • La création d’un plan de reclassement des précaires sur les échelles de certifiés, PLP ou professeurs des écoles.
  • Une augmentation du nombre de postes aux concours internes et réservés.
  • La création de contractuels-les remplaçants pour les suppléances à l’école, mais aussi en collège et en lycée.

Votez pour le SUNDEP Solidaires ! Le syndicat qui ne lâche rien !