Nous nous réjouissons notamment du nombre de grévistes dans l’enseignement privé sous contrat où les collègues se sont mobilisé-e-s, certain-ne-s pour la première fois, et malgré la passivité voir l’inaction des syndicats majoritaires de notre secteur.
Cette journée d’action a déjà fait vaciller le gouvernement qui dans l’urgence essaie d’éteindre l’incendie en promettant qu’avec la réforme « le niveau de pension des enseignant-e-s sera maintenu ». Qui peut le croire lorsqu’on entend le ministre annoncer un prétendu « effort de 400 millions d’euros » à partir de 2021. Cet effort représenterait environ 30 euros bruts mensuels (soit autour de 20 euros supplémentaires de pension dans le système à points) pour chaque personnel dans le meilleur des cas, quand les personnels perdront plusieurs centaines d’euros sur leur pension.
Et encore, il s’agirait de primes et d’indemnités, que le ministre attribuerait au mérite ou en échange de missions supplémentaires aux seul-e-s enseignant-e-s concerné-e-s par l’application de la réforme, missions effectuées par exemple durant les congés scolaires.
Ces annonces ridicules de Blanquer résonnent comme une provocation de plus à l’égard des personnels et ne peuvent que renforcer la mobilisation.
Le gouvernement doit retirer son projet et ouvrir de réelles négociations pour améliorer le système actuel de retraite et revaloriser les salaires des personnels.
Dans ce cadre nous appelons à faire du
mardi 10 décembre
une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles.
