Jean Castex avait annoncéle 20 janvier le retrait des masques pour le retour des vacances de février. Le 11 février le ministre annonçait seulement le retrait des masques dans la cour de récréation au retour des vacances de février. Finalement le calendrier politique semble s’imposer à l’éducation nationale.

La mesure sera accueillie avec beaucoup de soulagement par les élèves et les enseignants. Mais l’expérience a appris à envisager le pire. « On se souvient qu’on l’a retiré en novembre et que pour certains ça n’a duré qu’une semaine », nous avait dit Guislaine David, co secrétaire générale du Snuipp Fsu en janvier. « Donc annoncer ça maintenant ça n’a pas de sens. S’il faut remettre le masque après 15 jours d’interruption, ça va être encore compliqué. Aujourd’hui, au vu des contaminations, ça semble irréaliste ».
Or les taux d’incidence ont beaucoup baissé mais restent élevés aussi bien à l’école primaire que dans le second degré. Dans le premier degré le niveau moyen est à 605 avec des départements au dessus de 100 (Finistère, Creuse..). Au collège le taux moyen est à 605 également avec davantage de départements au dessus de 1000 : Creuse, Finistère mais aussi Meurthe et Moselle, Gers, Haute Corse, Réunion.Dans les lycées le taux moyen est à 611 avec 9 départements au dessus de 1000. Et la rentrée n’est pas faite partout. Selon le café pédagogique du 4 mars 2022.
Le SUNDEP Solidaires reste méfiant quand à une potentiel reprise du virus dans les écoles. Garder le masque fera partie pour certaines et certains enseignant.es d’une protection à privilégier au sein des établissements.