Les pédagogues et la violence
lundi 5 mai 2008
« L’enseignant doit aujourd’hui assumer, plus que quiconque, « l’insoutenable légèreté de l’être ». Il avance seul et entre dans sa classe sans que nul ne l’ait investi du pouvoir auprès des enfants » écrit Philippe Meirieu sur son site.
Répondant à l’accusation de laxisme, il montre l’importance des apports des pédagogues. « Faute d’outils pédagogiques, il craque ! Et, parfois, rejoint la cohorte des nostalgiques d’un passé où, quand on entrait en cours, « la messe était dite »… Freud expliquait qu’on envoie les professeurs dans une expédition polaire en les équipant d’un casque colonial et d’un filet à papillons : cette formule est plus que jamais d’actualité ! Les anti-pédagogues qui ont ringardisé ou diabolisé la pédagogie portent une lourde responsabilité : ils ont privé les enseignants de précieux repères et d’inestimables outils pour gérer les groupes, ils les ont laissé s’épuiser dans des face-à-face qui deviennent parfois des corps à corps ».
Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de la violence scolaire, rappelons que Claude Lelièvre, dans "Les politiques scolaires mises en examen, ESF 2008, montre comment le thème de la violence scolaire est arrivé dans les médias. Un ouvrage dont nous reparlerons.
Café Pédagogique