Toulouse : le président de l’université du Mirail se joint à celui de Nantes
dimanche 12 mars 2006
Le président de l’université du Mirail à Toulouse, Rémy Pech, a indiqué samedi qu’il s’associait à la demande de « suspension du contrat première embauche (CPE) » lancée vendredi par le président de l’université de Nantes, et a déploré « les violences policières survenues à la Sorbonne ».
Dans un communiqué adressé à l’AFP, M. Pech tient à « manifester son entière solidarité avec François Resche président de l’Université de Nantes ». Il « s’associe à sa demande de suspension du CPE et d’ouverture immédiate de négociations ».
Le président de l’université de Nantes, fort d’un texte adopté par 40 des 46 membres de son conseil d’administration a écrit au Premier ministre, lui demandant de suspendre le CPE et « d’ouvrir des négociations avec toutes les organisations professionnelles et étudiantes concernées » car, selon lui, la poursuite du mouvement de protestation contre cette mesure gouvernementale pénalise « les étudiants les plus faibles ».
Le ministre de l’Education, Gilles de Robien, lui a répondu samedi matin sur France Info qu’il « est d’abord habilité, et c’est son devoir, à s’assurer que les cours ont lieu pour que les jeunes aient plus de chance dans la vie ».
Commentant par ailleurs l’évacuation de la Sorbonne par les forces de police, M. Pech « déplore vivement les violences policières survenues à la Sorbonne dans la nuit de vendredi à samedi, qui ne peuvent qu’aggraver une situation déjà tendue dans la majorité des universités françaises ».
source Dépêche Education